Fin de la Triennale de l’ADEA à Ouagadougou
Vécue par les ministres comme un moment historique, la Triennale a posé
les bases d’une véritable refondation des systèmes éducatifs africains
Ouagadougou, le 20 février, 2012. Après cinq jours de travaux, le Premier ministre du Burkina Faso, Son Excellence Luc Adolphe Tiao, a procédé vendredi, au centre de conférence international Ouagadougou 2000, à la clôture de la Triennale 2012 de l’Association pour le développement de l’Education en Afrique (ADEA).
En présence des ministres africains, du président de l’ADEA, Dzingai Mutumbuka, du Deuxième président et président du Bureau des ministres de l’ADEA, Son Excellence Sam Ongeri, du secrétaire exécutif de l’ADEA, Ahlin Byll-Cataria, le Premier ministre a rappelé l’engagement pris lundi à l’ouverture de la Triennale par le président Blaise Compaoré de prendre une part déterminante dans le suivi des résultats des travaux.
« Comme l’a dit le Chef de l’Etat du Burkina Faso, soutenu par ses pairs présents à l’ouverture de notre rencontre continentale, les conclusions de vos travaux seront non seulement mises en oeuvre, mais évaluées, avant la prochaine Triennale. A cet effet, il s’est engagé à prendre l’étendard et à le transmettre à l’Union africaine afin qu’un sommet puisse les examiner, les adopter et envisager les modalités de mise en oeuvre », a-t-il déclaré.
Pour le Premier ministre burkinabé, au regard de cet engagement majeur qui permettra, sans doute, une avancée significative en termes d’harmonisation des réformes au plus haut niveau en Afrique, la conférence de Ouagadougou aura constitué une rupture et ouvert la voie vers la refondation des systèmes d’éducation et de formation africains autour d’une vision partagée : celle du développement durable de l’Afrique, avec comme socles, l’éducation et la formation.
Le président l’ADEA, M. Mutumbuka a de son côté remercié les autorités du Burkina Faso pour l’accueil chaleureux et les excellentes conditions de travail, tout en remerciant les participants pour la grande qualité des débats sur le thème de la Triennale « Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment édifier et concevoir une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation ».
« Vous avez été présents mais vous avez surtout contribué activement aux débats pour arriver à des résultats qui ouvrent un immense espoir pour notre continent », a déclaré le président de l’ADEA.
Tout en se réjouissant de la portée historique des résultats de la Triennale, le président du Bureau des ministres de l’ADEA, également président de la Conférence des ministres de l’éducation de l’Union africaine (COMEDAF), a exhorté toutes les parties prenantes de la rencontre à s’investir dans le travail de suivi.
« Nous devons, nous, ministres africains présents à cette Triennale, porter chacun les résultats auprès de nos gouvernements respectifs. Nous devons faire en sorte que les résultats deviennent l’affaire de nos gouvernements en obtenant qu’ils fassent l’objet de discussions en conseil des ministres et dans les parlements nationaux. Ainsi, même si demain nous ne sommes plus au gouvernement, nous pouvons être sûrs que le travail de suivi de la Triennale se poursuivra sans difficulté », a dit le ministre kenyan de l’Education, des Sciences et de la Technologie. Suite…
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Source: Communiqué de Presse